Archive pour le 22 octobre, 2012

Zazie – Avant l’amour

http://www.dailymotion.com/video/xdybh0
Je t’aime, c’est rien de le dire
A quoi ça va me servir
Si c’est pour souffrir
Et faire souffrir

Je sais mais je sème pourtant
Le doute et le tourment
Sait-on seulement quand
On aime vraiment

Combien de jours avant l’amour
Combien de fois dans une vie
C’est qu’on, c’est qu’on fait tout pour
Se détourner de lui

Combien de jours avant l’amour
Combien de jours on se donne
Sans faire de mal à personne
C’est quand l’amour

Au nom, au nom de l’amour
Les murs et les clochers
Et la guerre déclarée
Ce que je vois
C’est la peine qu’on se donne
Là, dans ma rue se côtoient
Salam et Shalom
C’est quoi le problème

Combien de jours avant l’amour
Combien de fois dans une vie
C’est qu’on, c’est qu’on fait tout pour
Se détourner de lui

Combien de jours avant l’amour
Combien de jours on se donne
Sans faire de mal à personne
C’est quand l’amour

Publié dans:Non classé |on 22 octobre, 2012 |Pas de commentaires »

Il meurt lentement…

Il meurt lentement... les-oiseaux-de-la-tristesse
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à porter une nouvelle couleur
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement celui qui fait de la télévision son guide

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
celui qui préfère le noir au blanc, les points sur les « i » à un tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement celui qui passe ses jours
à se plaindre de sa mauvaise fortune ou de la pluie incessante.

Il évite la mort celui qui se rappelle qu’être vivant requiert un effort bien plus important que le simple fait de respirer.
Martha MEDEIROS

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