Archive pour la catégorie 'Poésie'

Le temps

Le temps dans Poésie 2788afe86bdaee6895fc4c25e48c1b14
« Tel le souffle de sable du désert ou l’eau qui coule, il efface ce qui est superflu et arrondi les angles, pour ne laisser apparaitre que ce qui a était gravé profondément et ce qu’il y a de plus solide en nous.

Il n’efface rien, il révèle ce qui est important. Mais ce qui est important n’est pas forcément beau.

Ce qui est beau c’est l’acceptation de ce passé dans notre présent

tel le souffle du sable du désert et de l’eau qui coulent. »

-L’éternel mouvement-

De Sébastien Loné, Livre 1, Pensées du soir et du matin.

Publié dans:Poésie |on 13 février, 2013 |Pas de commentaires »

L’amitié …

 L’amitié ... dans Poésie lamitie

Publié dans:Poésie |on 29 octobre, 2012 |Pas de commentaires »

¤…¤…¤…¤

¤...¤...¤...¤ dans Poésie 47535_380244105379060_1404017499_n

Tout ce qu’il dit est poésie.
Tout ce que j’entends est comme une chanson.
J’aimerais tenter sa patient, m’éprouvant son admiration.
Il est lumière de mes jours sombres…j’adore quand il me fait rire juste pour me faire plaisir.
Dites-moi combien de temps me faudra-t-il pour attendre encore?
Dois-je vraiment attendre?
Ça me brule le ventre…
Serions-nous ensemble?
J.M (16/10/12)

Publié dans:Poésie |on 25 octobre, 2012 |Pas de commentaires »

A un poète – Victor HUGO

Ami, cache ta vie et répands ton esprit.
A un poète - Victor HUGO  dans Poésie 3045544171_1_7_B1MCZ3R4-300x187
Un tertre, où le gazon diversement fleurit ;
Des ravins où l’on voit grimper les chèvres blanches ;
Un vallon, abrité sous un réseau de branches
Pleines de nids d’oiseaux, de murmures, de voix,
Qu’un vent joyeux remue, et d’où tombe parfois,
Comme un sequin jeté par une main distraite,
Un rayon de soleil dans ton âme secrète ;
Quelques rocs, par Dieu même arrangés savamment
Pour faire des échos au fond du bois dormant ;
Voilà ce qu’il te faut pour séjour, pour demeure !
C’est là, – que ta maison chante, aime, rie ou pleure, -
Qu’il faut vivre, enfouir ton toit, borner tes jours,
Envoyant un soupir à peine aux antres sourds,
Mirant dans ta pensée intérieure et sombre
La vie obscure et douce et les heures sans nombre,
Bon d’ailleurs, et tournant, sans trouble ni remords,
Ton coeur vers les enfants, ton âme vers les morts !
Et puis, en même temps, au hasard, par le monde,
Suivant sa fantaisie auguste et vagabonde,
Loin de toi, par delà ton horizon vermeil,
Laisse ta poésie aller en plein soleil !
Dans les rauques cités, dans les champs taciturnes,
Effleurée en passant des lèvres et des urnes,
Laisse-la s’épancher, cristal jamais terni,
Et fuir, roulant toujours vers Dieu, gouffre infini,
Calme et pure, à travers les âmes fécondées,
Un immense courant de rêves et d’idées,
Qui recueille en passant, dans son flot solennel,
Toute eau qui sort de terre ou qui descend du ciel !
Toi, sois heureux dans l’ombre. En ta vie ignorée,
Dans ta tranquillité vénérable et sacrée,
Reste réfugié, penseur mystérieux !
Et que le voyageur malade et sérieux
Puisse, si le hasard l’amène en ta retraite,
Puiser en toi la paix, l’espérance discrète,
L’oubli de la fatigue et l’oubli du danger,
Et boire à ton esprit limpide, sans songer
Que, là-bas, tout un peuple aux mêmes eaux s’abreuve.

Sois petit comme source et sois grand comme fleuve.

Publié dans:Poésie |on 4 septembre, 2012 |Pas de commentaires »

Aimons toujours ! Aimons encore !…

Aimons toujours ! Aimons encore !
Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
L’amour, c’est le cri de l’aurore,
L’amour c’est l’hymne de la nuit.

Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l’astre dit aux nuages,
C’est le mot ineffable : Aimons !

L’amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c’est le bonheur !

Aime ! qu’on les loue ou les blâme,
Toujours les grand coeurs aimeront :
Joins cette jeunesse de l’âme
A la jeunesse de ton front !

Aime, afin de charmer tes heures !
Afin qu’on voie en tes beaux yeux
Des voluptés intérieures
Le sourire mystérieux !

Aimons-nous toujours davantage !
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage ;
Que notre âme croisse en amour !

Soyons le miroir et l’image !
Soyons la fleur et le parfum !
Les amants, qui, seuls sous l’ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu’un !

Les poètes cherchent les belles.
La femme, ange aux chastes faveurs,
Aime à rafraîchir sous ses ailes
Ces grand fronts brûlants et réveurs.

Venez à nous, beautés touchantes !
Viens à moi, toi, mon bien, ma loi !
Ange ! viens à moi quand tu chantes,
Et, quand tu pleures, viens à moi !

Nous seuls comprenons vos extases.
Car notre esprit n’est point moqueur ;
Car les poètes sont les vases
Où les femmes versent leur coeurs.

Moi qui ne cherche dans ce monde
Que la seule réalité,
Moi qui laisse fuir comme l’onde
Tout ce qui n’est que vanité,

Je préfère aux biens dont s’enivre
L’orgueil du soldat ou du roi,
L’ombre que tu fais sur mon livre
Quand ton front se penche sur moi.

Toute ambition allumée
Dans notre esprit, brasier subtil,
Tombe en cendre ou vole en fumée,
Et l’on se dit :  » Qu’en reste-t-il ?  »

Tout plaisir, fleur à peine éclose
Dans notre avril sombre et terni,
S’effeuille et meurt, lis, myrte ou rose,
Et l’on se dit :  » C’est donc fini !  »

L’amour seul reste. O noble femme
Si tu veux dans ce vil séjour,
Garder ta foi, garder ton âme,
Garder ton Dieu, garde l’amour !

Conserve en ton coeur, sans rien craindre,
Dusses-tu pleurer et souffrir,
La flamme qui ne peut s’éteindre
Et la fleur qui ne peut mourir !

Aimons toujours ! Aimons encore !... dans Poésie bord_de_garonne_noir_et_blanc-300x203
Emportée encore avec un magnifique poème de Victor HUGO! J’adore …!

Publié dans:Poésie |on 4 septembre, 2012 |Pas de commentaires »

Il lui disait

Il lui disait  dans Poésie couple-amoureux-rouge-227x300
Il lui disait : « Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
L’âme pleine de foi, le coeur plein de rayons,
Ivres de douce extase et de mélancolie,
Rompre les mille noeuds dont la ville nous lie ;
Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
Nous fuirions ; nous irions quelque part, n’importe où,
Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses ;
Une maison petite avec des fleurs, un peu
De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
La chanson d’un oiseau qui sur le toit se pose,

Victor Hugo !

Publié dans:Poésie |on 2 septembre, 2012 |Pas de commentaires »

ETRE UNE FEMME

ETRE UNE FEMME  dans Poésie 101_2780-300x294

« Gauche ou droite… en voilà un bien grand défi!
Simple en apparence, mais pour beaucoup terrain inconquis
Faut croire qu’à force, simple, plus rien ne l’est
Quand, une femme, on est…

Forte et fragile, douce et sauvage à souhait
Si entière dans ses choix, qu’elle sait s’effacer des fois
Timide parfois, mais intense dans toutes ses voies;
Car, une femme, elle est…

Muse du désir, dans un écrin, offrir un plaisir parfait;
Un peu mourir, dans un cri, pourqu’éclose la vie;
Un peu souffrir, pour qu’au bout, soit le succès;
Parce qu’une femme, on est…

Subir la concupiscence de rustres, par ses formes, médusées
Ou l’indifférence d’un compagnon, par elle, trop usé
Corps, âme et esprit abusés, mais elle se tait
Ainsi, une femme, elle est

Quand vient pour son âme, l’instant d’un bref soulagement,
Peu comprennent comment, elle peut parler tant;
Son ressentiment, elle l’aurait gardé muet,
Mais, une femme, elle est…

Et si elle est ainsi, déroutante de facéties,
Insaisissable, telles de déchainées flammes,
C’est qu’en elle, délices et caprices de l’amour sont épanouis
Et qu’aimer, c’est être une femme. »

Etre une femme (poème par Guy)

Publié dans:Poésie |on 4 août, 2012 |3 Commentaires »

Amour secret (Victor Hugo)

Image de prévisualisation YouTube
Ô toi d’où me vient ma pensée,
Sois fière devant le Seigneur !
Relève ta tête abaissée,
Ô toi d’où me vient mon bonheur !

Quand je traverse cette lieue
Qui nous sépare, au sein des nuits,
Ta patrie étoilée et bleue
Rayonne à mes yeux éblouis.

C’est l’heure où cent lampes en flammes
Brillent aux célestes plafonds ;
L’heure où les astres et les âmes
Échangent des regards profonds.

Je sonde alors ta destinée,
Je songe à toi, qui viens des cieux,
A toi, grande âme emprisonnée,
A toi, grand coeur mystérieux !

Noble femme, reine asservie,
Je rêve à ce sort envieux
Qui met tant d’ombre dans ta vie,
Tant de lumière dans tes yeux

Moi, je te connais tout entière
Et je te contemple à genoux ;
Mais autour de tant de lumière
Pourquoi tant d’ombre, ô sort jaloux ?

Dieu lui donna tout, hors l’aumône
Qu’il fait à tous dans sa bonté ;
Le ciel qui lui devait un trône
Lui refusa la liberté.

Oui, ton aile, que le bocage,
Que l’air joyeux réclame en vain,
Se brise aux barreaux d’une cage,
Pauvre grande âme, oiseau divin !

Bel ange, un joug te tient captive,
Cent préjugés sont ta prison,
Et ton attitude pensive,
Hélas, attriste ta maison.

Tu te sens prise par le monde
Qui t’épie, injuste et mauvais.
Dans ton amertume profonde
Souvent tu dis : si je pouvais !

Mais l’amour en secret te donne
Ce qu’il a de pur et de beau,
Et son invisible couronne,
Et son invisible flambeau !

Flambeau qui se cache à l’envie,
Qui luit, splendide et clandestin,
Et qui n’éclaire de la vie
Que l’intérieur du destin.

L’amour te donne, ô douce femme,
Ces plaisirs où rien n’est amer,
Et ces regards où toute l’âme
Apparaît dans un seul éclair,

Et le sourire, et la caresse,
L’entretien furtif et charmant,
Et la mélancolique ivresse
D’un ineffable épanchement,

Et les traits chéris d’un visage,
Ombre qu’on aime et qui vous suit,
Qu’on voit le jour dans le nuage,
Qu’on voit dans le rêve la nuit,

Et les extases solitaires,
Quand tous deux nous nous asseyons
Sous les rameaux pleins de mystères
Au fond des bois pleins de rayons ;

Purs transports que la foule ignore,
Et qui font qu’on a d’heureux jours
Tant qu’on peut espérer encore
Ce dont on se souvient toujours.

Va, sèche ton bel oeil qui pleure,
Ton sort n’est pas déshérité.
Ta part est encor la meilleure,
Ne te plains pas, ô ma beauté !

Ce qui manque est bien peu de chose
Quand on est au printemps vermeil,
Et quand on vit comme la rose
De parfums, d’ombre et de soleil.

Laisse donc, ô ma douce muse,
Sans le regretter un seul jour,
Ce que le destin te refuse
Pour ce que te donne l’amour !

Publié dans:Poésie |on 19 juillet, 2012 |1 Commentaire »

Garde à jamais dans ta mémoire

Image de prévisualisation YouTube

Garde à jamais dans ta mémoire,
Garde toujours
Le beau roman, la belle histoire
De nos amours !

Moi, je vois tout dans ma pensée,
Tout à la fois !
La trace par ton pied laissée
Au fond des bois,

Les champs, les pelouses qui cachent
Nos verts sentiers,
Et ta robe blanche où s’attachent
Les églantiers,

Comme si ces fleurs amoureuses
Disaient tout bas :
- Te voilà ! nous sommes heureuses !
Ne t’en va pas !

Je vois la profonde ramée
Du bois charmant
Où nous rêvions, toi, bien aimée,
Moi, bien aimant ;

Où du refus tendre et farouche
J’étais vainqueur,
Où ma bouche cherchait ta bouche,
Ton coeur mon coeur !

Viens ! la saison n’est pas finie,
L’été renaît,
Cherchons la grotte rajeunie
Qui nous connaît ;

Là, le soir, à l’heure où tout penche,
Où Dieu bénit,
Où la feuille baise la branche,
L’aile le nid,

Tous ces objets saints qui nous virent
Dans nos beaux jours
Et qui, tout palpitants, soupirent
De nos amours,

Tous les chers hôtes du bois sombre
Pensifs et doux,
Avant de s’endormir, dans l’ombre,
Parlent de nous.

Là, le rouge-gorge et la grive
Dans leurs chansons,
Le liseron et, dans l’eau vive,
Les verts cressons,

La mouche aux ailes d’or qui passe,
L’onde et le vent,
Chuchotent sans cesse à voix basse
Ton nom charmant.

Jour et nuit, au soir, à l’aurore,
A tous moments,
Entre eux ils redisent encore
Nos doux serments.

Viens, dans l’antre où nous les jurâmes,
Nous reposer !
Viens ! nous échangerons nos âmes
Dans un baiser !

Je tombe toujours sur ce que je veux exprimer …je ne passe pas des heures a chercher…mes pensées me guident …toujours! et voila je suis tombée sur ce beau poème de VICTOR HUGO, en m’emportant avec cette belle mélodie .. c’est beau!

Publié dans:Poésie |on 19 juillet, 2012 |Pas de commentaires »